L’intervention armée de la Cedeao au Niger ce week-end me paraît douteuse. Il ne s’agissait pas, au départ, d’un bluff; et je ne crois pas non plus que Tinubu soit un simple instrument de la politique occidentale, comme d’aucuns le soupçonnent. Tout au plus peut-on parler d’une convergence de vues (plutôt que d’intérêts) entre Abuja et les capitales occidentales. Lorsque Yaya Jammeh a été débarqué par l’armée sénégalaise en janvier 2017, c’est un avion appartenant à ce milliardaire qu’est Bola Tinubu qui l’a emmené en exil loin de son terrain de jeu. Tinubu tient à redorer le blason de la Cedeao, pour des raisons tout aussi “panafricaines”, dans leur genre, que celles des nationalistes africains (peut-être en est-il un à sa façon), et sans doute comme moyen de raviver le prestige du Nigeria dans la foulée. Néanmoins, il a proféré ses menaces de façon prématurée et sans avoir pris le temps de “lire la salle” comme dit l’anglais, en particulier la salle nigérienne et celle des pays francophones d’Afrique de l’Ouest plus généralement. Du coup, il est conscient, à présent, que l’idée est mauvaise — même s’il se peut se boucher les oreilles à cet égard.
Bonjour M. Idressa. Je m’appelle Nancy Caouette et je suis journaliste à Radio-Canada. J’aimerais vous joindre pour une entrevue. Voici mon mail : Nancy.caouette@radio-canada.ca. Merci !
Notes de putsch -- opportunités d'une nouvelle réalité?
Bonjour M. Idressa. Je m’appelle Nancy Caouette et je suis journaliste à Radio-Canada. J’aimerais vous joindre pour une entrevue. Voici mon mail : Nancy.caouette@radio-canada.ca. Merci !