Appendice au coup d'État bloqué: Hama Plus
Dans le dernier billet, j’attribuai la responsabilité du blocage du putsch à la junte de Niamey, mais il est apparent cette fois (après une fausse bonne nouvelle d’une proposition de négociation de sortie de crise sur la base d’une transition de neuf mois) que la faute revient à la Cédéao, qui campe sur des positions “maximalistes”, au lieu d’organiser un terrain d’entente entre Bazoum et les militaires comme on a le droit de s’y attendre à ce stade.
Au lieu de faire un énième billet là-dessus, je préfère faire circuler cet entretien avec le politicien nigérien Hama Amadou, dont l’analyse (dans son ton comme dans ses arguments) me semble correspondre à la vérité du moment. J’aurais sans doute dit la même chose à ma façon, mais la sienne n’est pas plus mal. Il n’est sans doute pas très seyant (si tel est le terme qui convient) de passer par un politicien, mais après tout, la vérité peut venir d’à peu près partout.